Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/122

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— Elles sont prises, mon ami. Mais voilà que les battements dans la tête me reviennent. Quelle effroyable atmosphère !

— Il faut que nous la renouvelions, » dit Challenger.

Et se penchant sur le cylindre d’oxygène :

« Ce tube est presque vide. Nous avons, grâce à lui, tenu environ trois heures et demie. Il est tout près de huit heures. Nous passerons la nuit sans difficulté. Je crois que le dénouement pourrait se produire demain matin vers huit heures. Nous verrons encore une fois se lever le soleil, et pour nous seuls. »

Il tourna le robinet d’un second tube, puis il ouvrit l’imposte au-dessus de la porte ; et comme l’air s’améliorait sensiblement et qu’en même temps nos symptômes devenaient moins aigus, il referma le robinet au bout d’une trentaine de secondes.

« À propos, fit-il, on ne vit pas seulement