Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/138

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— Cela peut faire beaucoup, répliqua, d’un ton pincé, Challenger.

— Soit, nous vous écoutons ! fit lord John, qui sourit, sans rancune. Autant parler de cela que d’autre chose. Si vous pensez que j’ai traité votre animal trop cavalièrement ou que je l’ai blessé en quoi que ce soit, je lui fais mes excuses.

— Pour ma part, intervint Summerlee de sa voix grinçante et chicanière, je ne comprends pas l’importance que vous attachez à ce que votre amibe vive. Elle habite la même atmosphère que nous, d’où s’ensuit naturellement que le poison n’agit pas sur elle. Hors de cette chambre, elle périrait, comme toute autre vie animale.

— Vos observations, mon bon Summerlee, dit Challenger, énorme d’indulgence, (ah ! que ne puis-je peindre cette tête hautaine, sous l’éclatant reflet circulaire que lui envoyait le miroir du microscope !) vos