Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/15

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sur cette terre. Je ne saurais, en employant le langage scientifique, espérer me faire entendre de ces vaines personnes qui vont cueillir leurs idées dans les colonnes d’un quotidien ; je vais donc, compatissant à leur médiocrité mentale, tâcher de déterminer la situation au moyen d’une comparaison familière qui n’excède pas la compréhension de vos lecteurs.

— Mon garçon, c’est un phénomène, un vivant phénomène que cet homme ! s’écria Mc Ardle, hochant rêveusement la tête. Il ferait se hérisser les plumes naissantes d’une colombe ! Il provoquerait une émeute dans une assemblée de Quakers ! Pas étonnant s’il a exaspéré Londres. Et quel dommage ! car c’est un grand cerveau, monsieur Malone ! Mais voyons sa comparaison. »

Je repris ma lecture :

« Qu’on se figure une poignée de bouchons lancés de compagnie sur un courant paresseux