Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/20

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ne servirait pas plus d’affirmer le fait que de le nier ; mais c’est être un lourdaud sans imagination que de ne pas le ranger au nombre des possibilités scientifiques.

« Fidèlement vôtre.

« George-Edouard Challenger.

— La belle et stimulante lettre ! fit Mc Ardle pensif, en ajustant une cigarette dans le long tube de verre dont il se servait habituellement pour fumer. Qu’en dites-vous, monsieur Malone ? »

J’avouai ma complète, et honteuse incompétence. Qu’était-ce notamment que les raies de Frauenhofer ? Mc Ardle venait d’étudier la question avec notre collaborateur scientifique : il prit sur son bureau une photographie représentant deux de ces bandes spectrales dont l’aspect multicolore évoque les rubans de chapeau qu’arbore l’ambitieuse jeunesse d’un club de cricket ; et il me montra