Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/211

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du New-York Monitor, Londres. »

« Vous allez le recevoir ? dis-je.

— Non.

— Oh, George ! ayez donc un peu de gentillesse et de considération pour les autres ! L’épreuve que nous venons de subir vous a certainement appris quelque chose. »

Il sifflota, hochant sa grosse tête.

« Venimeuse engeance, hein, Malone ! Mauvaise herbe, entre les plus mauvaises de la civilisation ! Outil toujours prêt du charlatan ! Fléau de l’honnête homme ! Ces gens-là ont-ils jamais eu un mot aimable pour moi ?

— Et vous-même, est-ce que jamais vous en avez eu un pour eux ? répondis-je. Voilà un étranger qui, dans l’intention de causer avec vous, a fait un voyage : vous n’allez pas le rabrouer ?