Page:Doyle - Les Aventures de Sherlock Holmes.djvu/118

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à tenir tous les trois. Ferguson resta dehors, le colonel me fit entrer avec lui.

« — Nous sommes, dit-il, dans la presse hydraulique, et ce serait particulièrement désagréable pour nous, si quelqu’un la faisait fonctionner. Le plafond de cette petite pièce est, par le fait, le piston foulant qui vient frapper ce plancher de métal avec une force de plusieurs tonnes. Il y a au dehors des petites colonnes latérales qui renferment de l’eau, elles reçoivent la force et la communiquent multipliée comme vous devez le savoir. La machine marche encore, mais elle semble offrir une certaine résistance, et elle a perdu de sa force. Voulez-vous avoir l’obligeance de l’examiner et de nous dire ce qu’il y aurait à faire. »

Je lui pris la lampe des mains et commençai un minutieux examen. C’était un mécanisme gigantesque et capable d’exercer une pression énorme. Je passai dehors ensuite, et abaissai les leviers de commande. Je reconnus immédiatement au son, qu’il y avait une légère fuite, par laquelle l’eau s’échappait. Je découvris aussi que la garniture en caoutchouc d’une tige de piston s’était racornie et ne remplissait plus l’espace qu’elle devait obturer. C’était là sûrement la cause de la perte de force, et je l’indiquai à mes compagnons qui m’écoutèrent avec la plus grande