Page:Doyle - Les Aventures de Sherlock Holmes.djvu/193

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— C’est vous qui aviez fermé les fenêtres et les portes le soir. Aviez-vous assujetti toutes les fenêtres ?

— Oui.

— L’étaient-elles encore ce matin ?

— Oui.

— Une de vos femmes de chambre a un amoureux ? je crois que vous avez dit à votre oncle hier au soir qu’elle était sortie pour le rencontrer.

— Oui, et c’est elle-même qui avait servi le thé au salon, et qui avait pu entendre mon oncle parler du diadème.

— J’y suis. Vous en déduisez qu’elle peut être sortie pour avertir son amoureux et qu’ils ont pu, à eux deux, organiser le vol.

— Mais à quoi bon toutes ces conjectures, s’écria le banquier avec impatience, quand je vous dis que j’ai vu Arthur avec le diadème entre ses mains ?

— Attendez un peu, monsieur Holder. Nous y reviendrons. Et pour cette fille, miss Holder, vous l’avez vue rentrer par la porte de la cuisine, je présume ?

— Oui, quand j’allai voir si la porte était bien fermée pour la nuit, je la trouvai qui se glissait à l’intérieur. J’aperçus aussi l’homme dans l’obscurité.

— Le connaissez-vous ?