Page:Doyle - Les Réfugiés.djvu/220

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— Qu’est-ce qu’ils peuvent bien construire ?

— C’est un hangar je pense. Je vois trois poteaux enfoncés dans le sol.

— Nous ne pouvons pas sortir d’ici, avec ces quatre hommes sous notre fenêtre,

— C’est impossible,

— Mais nous pouvons finir notre travail.

Le bruit de son fer était noyé dans le tapage que faisaient les ouvriers occupés au-dessous d’eux. L’extrémité inférieure du barreau glissa dans la rainure et il l’attira doucement à lui. Juste au moment où il l’enlevait une tête ronde avec une masse de cheveux emmêlés apparut au niveau de la fenêtre. Amos Green fut tellement surpris à cette brusque apparition qu’il lâcha son barreau qui rebondit sur le rebord de la fenêtre, et tomba au dehors.

— Espèce de maladroit, cria une voix au-dessous, c’est comme cela que tu tiens tes outils ? Mille millions de tonnerres ! Tu m’as brisé l’épaule.

— Qu’est-ce qu’il y a ? répliqua une autre voix.

— Il y a que tu as laissé tomber ton outil sur moi.

— Moi, je n’ai rien laissé tomber.

— Idiot ; tu veux me faire croire que les barres de fer tombent du ciel. Je te dis que tu m’as laissé tomber ton outil sur l’épaule, maladroit.

— Je vais te laisser tomber mon poing sur la figure, si je descends de l’échelle.

— Silence, propres à rien, dit sévèrement une