Page:Doyle - Les recrues de Monmouth, trad. Savine, 1911.djvu/187

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impériale, et il était capable, pour un peu de faire sauter n'importe quel bouton du gilet de son adversaire sans toucher l'étoffe.

«Et cependant il périt dans un duel avec le porte-drapeau Zollner, qui était cornette dans notre corps de Pandours, et qui se connaissait en escrime autant que vous en équitation.

«Car, sachez le bien, la rapière est faite pour les coups de pointe et non pour les coups de taille, en sorte que celui qui la manie ne se tient jamais en garde contre un coup de côté.

«Mais Zollner, qui avait les bras longs, frappa son adversaire au travers de la figure comme il l'aurait fait avec une canne, et alors avant que l'autre eût le temps de revenir de son étonnement, il l'embrocha.

«Évidemment, si c'était à recommencer, le capitaine en premier se serait arrangé pour donner le premier un coup de pointe, mais la chose était faite; aucune explication, aucune excuse ne pouvait rien changer à ce fait que mon homme était mort.

-Si le défaut de savoir rend dangereux un homme d'épée, dans ce cas, dit Ruben, je suis bien plus redoutable que le gentleman au nom barbare dont vous venez de parler.

«Pour revenir à mon histoire, que j'ai interrompue pour descendre de cheval, j'appris dès la première heure du matin que vous étiez parti, et Zacharie Palmer put me dire dans quel but.