Page:Doyle - Nouveaux Exploits de Sherlock Holmes.djvu/227

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réveillai au petit jour et vis mon ami en robe de chambre au pied de mon lit.

— Le coupé nous attend, Watson, me dit-il.

— Qu’y a-t-il donc ?

— L’histoire de Brook Street !

— Quoi de nouveau ?

— C’est, tragique, mais embrouillé, dit-il en relevant le store. Lisez ces lignes écrites sur une feuille de carnet et griffonnées au crayon, « Pour l’amour de Dieu, venez sur l’heure. » Notre ami Trevelyan ne savait plus où donner de la tête quand il a écrit ceci. Allons, venez, c’est urgent.

Un quart d’heure après, nous étions chez le docteur. Il bondit au-devant de nous, l’air terrifié :

— Ah ! quelle affaire, cria-t-il en portant les mains à ses tempes.

— Eh bien, quoi ?

— Blessington s’est suicidé.

Holmes sifflota.

— Oui, il s’est pendu pendant la nuit.

Nous suivîmes le docteur dans son salon d’attente.