Page:Doyle - Nouveaux mystères et aventures, trad Savine, 1910.djvu/208

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Elle reparut, la lueur rouge, à la base du rocher.

— Tom, Tom ! criai-je.

— Oui, j’y vais, l’entendis-je crier à son tour, comme il accourait à moi.

— La voici… là, en haut, contre le rocher.

Tom était tout près de moi.

— Je ne vois rien, dit-il.

— Voyons, là, là, ami, en face de vous.

En disant ces mots, je m’écartai un peu vers la droite, et aussitôt la lueur disparut à mes yeux.

Mais à en juger par les exclamations joyeuses que lançait Tom, il était évident qu’après avoir pris la place que j’avais occupée, il voyait aussi la lueur.

— Jack, s’écria-t-il en se tournant et me serrant la main de toutes ses forces, Jack, vous et moi nous n’aurons plus lieu de nous plaindre de notre malchance.

Maintenant faisons un tas de pierres à l’endroit où nous sommes. C’est cela.

À présent nous allons fixer solidement notre poteau indicateur au sommet. Voilà !

Il faudrait un vent bien fort pour l’abattre et il nous suffit qu’il tienne bon jusqu’au matin.

Oh ! Jack, mon garçon quand je songe que nous parlions hier de nous faire employés, et