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Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/189

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gique et prête à la lutte, qu’une journée fatigante nous attendait.

Et pourtant, elle commença par un vif désappointement. Pleins d’espoir, nous nous étions mis en route à travers la lande grise coupée de nombreux sentiers pour les troupeaux, et nous étions arrivés à une bande de terrain d’un vert cru qui nous indiquait le marécage. Certainement si le jeune homme s’était dirigé vers le château de son père, il aurait dû passer là et y laisser forcément des empreintes. Mais nous ne découvrîmes pas la moindre trace ni de lui, ni de l’Allemand. La figure assombrie, mon ami parcourut les bords observant, avec le plus grand soin, de tous les côtés. Il y avait des traces de moutons en très grand nombre ; plus loin on découvrait les empreintes des pieds de bestiaux, et rien de plus.

— Échec en plein ! dit Holmes en jetant un coup d’œil circulaire sur la lande. Il y a un autre marécage là-bas ! Mais… mais qu’est-ce que cela ?

Nous venions d’apercevoir comme un sentier,