Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/119

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placard qui se trouvait dans un des coins de la pièce.

Je vis le vieillard lever les bras en l’air et retomber sur son fauteuil avec un mouvement convulsif. Au même instant, le placard s’ouvrit et une femme parut dans la chambre.

— Vous avez raison ! s’écria-t-elle avec un accent étranger, me voici !

Elle était grise de poussière, ses vêtements étaient couverts de toiles d’araignée, son visage était souillé ; elle n’avait jamais dû être belle, car elle avait bien le physique que Holmes avait deviné. Sa myopie et le passage de l’obscurité à la lumière, lui firent clignoter des yeux dans le but de s’assurer où elle était et avec qui elle se trouvait. Malgré tout, il y avait, dans l’attitude de cette femme, une certaine noblesse ; dans son maintien, une certaine grandeur qui commandaient le respect et l’admiration. Stanley Hopkins lui posa la main sur le bras et la réclama comme sa prisonnière ; elle le repoussa doucement, avec une dignité qui l’obligea à obéir. Le vieillard était allongé dans son fauteuil et la contemplait, affaissé.

— Oui, messieurs, je suis votre prisonnière,