lumer la flamme de l’intérêt excité. Il souleva le bouchon et l’examina avec le plus grand soin.
— Comment l’ont-ils débouchée ? dit-il.
Hopkins montra un tiroir entr’ouvert dans lequel se trouvait du linge de table et un énorme tire-bouchon.
— Lady Brackenstall a-t-elle dit qu’ils s’étaient servi de ce tire-bouchon ?
— Non, si vous vous le rappelez, elle était sans connaissance à ce moment-là.
— C’est vrai ; je suis convaincu qu’on ne s’est pas servi de cet objet. Cette bouteille a été débouchée avec un tire-bouchon adapté à un couteau de poche n’ayant pas plus de trois centimètres de longueur. Examinez le haut du bouchon : vous verrez qu’on s’est repris à trois fois avant de l’arracher et qu’il n’a pas été entièrement perforé, ce que n’eût pas manqué de faire du premier coup le tire-bouchon de tiroir. Quand vous arrêterez l’assassin, vous trouverez sans doute en sa possession un de ces couteaux.
— Voilà qui est à retenir, dit Hopkins.
— Ces verres m’embarrassent quelque peu,