Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/95

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ser d’empreintes sur la terre. Je ne pus relever aucune trace bien nette, mais, comme il était certain qu’on avait passé là, je conclus que ce ne pouvait être que l’assassin, car ni le jardinier, ni aucune autre personne n’était venue de ce côté pendant la matinée et la pluie n’avait commencé à tomber que pendant la nuit.

— Un instant… dit Holmes. Où conduit ce sentier ?

— À la route.

— Quelle longueur a-t-il ?

— Une centaine de mètres, peut-être.

— À l’endroit où le sentier est coupé par la grille d’entrée, vous avez dû trouver des traces ?

— Malheureusement le sentier est pavé à cet endroit.

— Et sur la route ?

— Rien ; il n’y avait que de la boue.

— Tu ! tu ! tu !… et les traces de pas sur le gazon se dirigeaient-elles vers la maison ou en venaient-elles ?

— Impossible à déterminer.

— Était-ce un grand ou un petit pied ?