grand pas en découvrant la maison où elle avait logé, et cet heureux résultat était entièrement dû à la perspicacité et au zèle de M. Gregson de Scotland Yard.
Sherlock et moi nous lûmes tous ces articles pendant notre déjeuner et mon ami sembla s’en divertir beaucoup.
« Je vous avais bien dit que, quoi qu’il arrive, Lestrade et Gregson sauraient récolter des lauriers.
— Tout dépend de la tournure que va prendre l’affaire.
— Oh ! laissez donc, cela n’y fera ni chaud ni froid. Si l’homme est arrêté, ce sera grâce à leurs efforts ; s’il leur échappe, ce sera malgré leurs efforts. Ils jouent là à coup sûr ; quoi qu’ils fassent, ils auront toujours des partisans. Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire.
— Mais qui diable nous arrive ici ? » interrompis-je brusquement.
En effet, à ce moment, des bruits de pas, de savates traînées, se faisaient entendre dans le vestibule et dans l’escalier, en même temps que de violentes exclamations de dégoût proférées par notre propriétaire.
« C’est la petite division de police de Baker Street », répliqua mon compagnon gravement, et aussitôt une demi-douzaine de petits voyous les plus sales