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UN DOCUMENT MÉDICAL

Trois petits rires partirent d’en face de la cheminée.

— Voilà le danger de faibles connaissances médicales chez un profane.

— Une grande autorité a dit que chaque étudiant de première année souffre en silence de quatre maladies graves, remarqua le chirurgien. L’une est la maladie de cœur, l’autre un cancer de la parotide… J’oublie les deux autres.

— Où se trouve la parotide ?

— Oh ! c’est là où pousse la dernière dent de sagesse.

— Et comment finira ce jeune fermier ? demanda l’écrivain.

— Paralysie de tous les muscles… Finalement des crises, le coma et la mort. Ce sera peut-être dans quelques mois, peut-être dans un an ou deux. C’est un garçon très vigoureux qui sera dur à tuer.


VII


— À propos, dit l’aliéniste, vous ai-je jamais parlé du premier certificat que j’aie jamais signé ? J’ai été alors aussi près de ma perte au point de vue médical qu’un homme peut l’être.