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LES MÉDECINS DE HOYLAND

— Cela va bien, docteur, dit-elle doucement, j’en suis bien peinée. Vous pourrez voir le Dr. Horton demain, mais, pour ce soir, je suis sûre que vous me permettrez de vous donner les premiers soins. Je pouvais à peine en croire mes yeux lorsque je vous ai aperçu sur le bord de la route.

— Le domestique est allé chercher du secours, gémit le patient.

— Lorsqu’il reviendra nous pourrons vous placer dans la voiture… Un peu plus de lumière, John… comme cela… Ah ! cher confrère, nous allons avoir de la lacération si nous ne réduisons pas cela avant de vous remuer. Permettez-moi de vous faire respirer un peu de chloroforme… Et je ne doute pas que je pourrai vous soigner suffisamment pour…

Le Dr. Ripley n’entendit pas la fin de la phrase.

Il essaya de lever une main et de murmurer une protestation.

Une odeur suave pénétra dans ses narines.

Une sensation de paix et de léthargie se répandit sur ses nerfs vibrants.

Il se sentait s’enfoncer à travers une eau claire, fraîche, toujours plus bas, et plus bas, dans des ombres vertes, doucement, sans effort, tandis que le joyeux carillon d’un grand beffroi frappait ses oreilles.

Puis il remonta, en haut et en haut, toujours