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Page:Doyle - Une momie qui ressuscite.djvu/78

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UNE MOMIE QUI RESSUSCITE

ses talons, les yeux brillants, un maigre bras étendu en avant.

Dieu merci, la porte était ouverte.

Il voyait le mince rayon de lumière que la lampe projetait dans la salle.

Le bruit s’entendait encore plus près de lui, par derrière.

Il entendait comme un gargouillement rauque, tout près de son épaule.

En poussant un cri, il se lança à travers la porte, la referma violemment et mit le verrou.

Puis, il tomba à moitié évanoui sur un siège.

— Mon Dieu, Smith, qu’y a-t-il ? demanda Peterson paraissant à la porte du bureau.

— Donnez-moi un peu de brandy !

Peterson disparut et revint en hâte avec un verre et une carafe.

— Vous en avez besoin, dit-il, lorsque son visiteur eût bu ce qu’il lui avait versé… Eh bien, mon ami, vous êtes plus blanc qu’un fromage…

Smith déposa son verre, se leva et respira profondément.

— Je suis redevenu moi-même, dit-il, je n’avais jamais éprouvé semblable émotion. Mais avec votre permission, Peterson, je vais coucher ici ce soir, car je ne pourrais affronter de nouveau cette route, si ce n’était en plein jour. C’est de la faiblesse, je le sais, mais je ne puis la surmonter.