Page:Doyle Chien des Baskerville.djvu/64

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château, ces gens-là y trouveront un bon gîte et n’auront rien à faire.

— C’est exact.

— Les Barrymore figuraient-ils sur le testament de sir Charles ? demanda Holmes.

— Pour cinq cents livres sterling chacun.

— Ah ! Connaissaient-ils cette libéralité ?

— Oui. Sir Charles aimait à parler de ses dispositions testamentaires.

— C’est très intéressant.

— J’aime à croire, fit Mortimer, que vos soupçons ne s’étendent pas à tous ceux qui ont reçu un legs de sir Charles… il m’a laissé mille livres.

— Vraiment !… Et à qui encore ?

— Il a légué à des particuliers des sommes insignifiantes et d’autres, très considérables, à des œuvres de bienfaisance.

— À combien s’élevait le montant de sa fortune ?

— À sept cent quarante mille livres. »

Holmes ouvrit de grands yeux étonnés.

« Je ne me figurais pas que sir Charles possédât une somme aussi gigantesque.

— Sir Charles passait pour être riche, mais jusqu’au jour de l’inventaire, nous ne soupçonnions pas l’étendue de sa fortune, dont le montant total approchait bien d’un million de livres.

— Peste ! Voilà un magot pour lequel un homme peut risquer son va-tout…. Encore une question, docteur Mortimer. En supposant qu’il arrive malheur à notre jeune ami — pardonnez-moi, sir Henry,