la clef du mystère. Je vous conseille donc de retourner à Norbury et d’examiner les fenêtres du cottage ; si vous constatez qu’il est habité, n’essayez pas d’y pénétrer, mais envoyez-nous un télégramme à mon ami et à moi. Nous serons chez vous en moins d’une heure et nous aurons vite fait de résoudre le problème.
— Et s’il est toujours désert ?
— Dans ce cas, j’irai demain causer avec vous. Au revoir et surtout ne vous désespérez pas jusqu’à ce que vous ayez des raisons sérieuses de le faire.
— Vilaine affaire, Watson, me dit mon compagnon après avoir reconduit M. Grant Munro. Que pensez-vous ?
— Je pense que cela sent mauvais.
— Oui. C’est du chantage, ou je me trompe fort.
— Et qui est le maître chanteur ?
— Oh ! sans doute la créature qui vit dans la seule confortable pièce de la maison et qui a la photographie de la dame sur la cheminée ; ma parole, cette face livide à la fenêtre me fascine et je ne voudrais pas avoir manqué cette affaire, pour tout l’or du monde.
— Vous avez déjà une piste ?
— Oui, provisoirement. Mais je serais bien étonné que ce ne fût pas la vraie. Le premier mari de cette femme est dans le cottage.