Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/449

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épilogue



Une fois de plus, la mort n’avait pas voulu de Jean Cardignac. Quatre jours après la sanglante hécatombe qui semblait l’avoir enseveli à jamais, il se réveillait dans un lit bien blanc, et le premier visage qu’il apercevait à son chevet était celui d’une religieuse à grande coiffe, qui lui souriait doucement.

— Enfin ! dit-elle, en se penchant vers lui, vous voilà sauvé, Monsieur le colonel.

— Où suis-je, ma sœur ?

— Oh ! ne parlez pas trop !