Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 2, 1899.djvu/128

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La situation militaire de Henri pouvait donc sembler enviable à tous ses camarades, car elle réalisait, pour un jeune officier, tous les avantages de la profession.


Henri retourna aux spahis.

Mais, avec le tempérament ardent de notre ami, cette vie manquait d’imprévu.

Certes il faisait bien campagne lorsque le gouverneur prenait part à une expédition ; mais il n’avait que rarement la chance de pouvoir aborder l’ennemi sabre au poing. De plus Henri brûlait d’exercer effectivement un commandement dans son nouveau grade de capitaine ; il désirait ardemment être à la tête d’un escadron. Les combats continuels auxquels assistaient ses camarades l’enfiévraient ; il en eût voulu sa part. Aussi s’en ouvrit-il au Maréchal qui