Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 3, 1904.djvu/219

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Bazeilles, pour faire connaissance avec moi, il m’a envoyé à bout portant un coup de fusil dont j’ai senti le vent il me semble encore y être. Quelle nuit, dis, Pépin ?

— Pour ça, oui, mon lieutenant : mais quelle veine d’avoir été maladroit ce soir-là ! Quand je pense que j’aurais pu tuer un bel officier comme vous !

— Dis-donc, Parasol, interrompit Cardignac employant à dessein le sobriquet sous lequel était jadis connu le Parisien, est-ce que tu vas bientôt finir de me « vouvoyer » comme cela et de me donner du « mon lieutenant » à chaque phrase ? Tu ne te rappelles donc plus que je t’ai prié autrefois de me tutoyer en camarade ?


Pépin ! s’écria Georges, oh ! par exemple !