Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 3, 1904.djvu/460

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touché. Peut-être vous ai-je quelquefois parlé de choses un peu sérieuses pour votre âge, un peu tristes pour votre gaieté. Il le fallait, mes enfants ; la vie militaire est faite de contrastes : les situations tragiques y côtoient les manifestations joyeuses, et les dévouements sublimes y font suite aux banalités de la vie quotidienne. Mais j’ai voulu vous montrer que la carrière des armes était noble entre toutes, et mon but sera rempli, comme je le disais à mon petit Georges au début de « Jean Tapin », si, en fermant ce dernier livre à la dernière page, vous ne pouvez plus voir un Régiment sans rêver et son Drapeau sans tressaillir !


LE DRAPEAU DES CHASSEURS À PIED
au 1er bataillon.
(Grandes manœuvres de 1899.)