Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/15

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noir fut arboré à l’hôtel de Ville. On avait déclaré la patrie en danger, et sur les places publiques on avait dressé des estrades vers lesquelles les hommes valides, abandonnant leurs travaux et leurs occupations, accouraient en foule, car c’était là qu’on recevait les enrôlements volontaires de tous les Français qui voulaient courir à la frontière pour défendre le pays.



Il s’assit sur son lit de sangle.

Cette fièvre de patriotisme, Jean Cardignac, à cette heure, la ressentait profondément.