Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/68

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seulement je dois prendre avec toi une précaution, indispensable, explique-toi avec lui si tu veux, mais ne va pas me le démolir !

Un mouvement d’impatience est si difficile à réprimer quelquefois : suppose que vous ayez une discussion tout à l’heure, une discussion un peu aigre comme nos mœurs ne s’y opposent nullement, tu lui envoies une balle dans la tête, et dès lors plus d’aéronaute, plus de ballon, plus de renseignements ; la chose pourrait tourner très mal pour toi, car mon père est enchanté de sa nouvelle recrue ; dans ton intérêt donc je te conseille de rester calme.

— Ne crains rien, bien que nous ne soyons plus en Europe, je ne suis pas homme à en tuer un autre sans défense, même dans un accès de rage, même si cet homme est un rival exécré.

Un rival !… Je comprends !… Mais alors, et la petite Mauresque ?