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Page:Driant - L’invasion noire 3-fin de l’islam devant Paris,1913.djvu/118

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ces femmes-là… on ne sait jamais. Pouvant elle aussi semble en pincer pour le jeune sultan, du moins-les souvenirs qu’elle en gardés sont encore très chauds ; elle m’a dit combien il était… ceci… et cela… et je comprends son enthousiasme. Combien y a-t-il de Français qui auraient la constance de financer pendant dix ans, sans espoir de faire de temps en temps une petite visite à l’entresol dont ils acquitteraient aussi consciencieusement les quittances de foyer ?

— Alors que va-t-elle faire ?

— Je te le donne en mille !

— Elle va lui répondre…

— Qui porterait la lettre ?

— Elle va attendre avec impatience l’arrivée d’Omar…

— Mieux que cela, elle demande à s’embarquer avec nous après-demain. C’est une gaillarde qui n’a pas froid aux yeux ; elle m’a demandé l’adresse de M. de Brantane que tu m’as toi-même donnée hier, et elle est partie lui demander une place dans son ballon.

— Elle n’a pas froid aux yeux !