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Page:Driant - L’invasion noire 3-fin de l’islam devant Paris,1913.djvu/134

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― Seulement, elles peuvent intéresser nos lecteurs et voilà pourquoi je suis toujours en mesure de fournir des renseignements numériques sur tout et sur tous… Vous voyez que je n’ai pas tort, puisque…

― Vos lecteurs ! reprit le capitaine de tirailleurs… mais qui êtes-vous donc ?

― Ma foi, je n’ai plus aucune raison de m’en cacher, mon capitaine, car on ne me reconduira pas boulevard Montmartre à cette heure ; je vais donc me présenter… Alexandre Barbou, reporter d’un grand journal du matin et du soir et ex-sous-officier du 1er zouaves, ce qui m’a valu l’engagement contracté ici et l’honneur de servir sous vos ordres…

― J’ai craint un instant que vous ne soyez député, fit Zahner rassuré et riant de bon cœur ; dans le rang, c’est plus gênant encore qu’un journaliste, parait-il ; mais qu’avez-vous donc là en guise de cartouchière ?

― Un appareil de photographie et de développement instantané, mon capitaine.

― Allons, fit de Melval en regardant au-dessous de lui les marais du Mincio que l’aérostat franchissait à tire-d’aile, elle va bien la presse du vingtième siècle !…


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