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Page:Drouhet - Tableau chronologique des lettres du poète François Mainard, 1909.djvu/138

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TABLEAU CHRONOLOGIQUE DES LETTRES DU POÈTE FRANÇOIS MAINARD

286 (CCLXXIII).

A Flotte. — Après KiHH ; vers 1643.

« Je rcmorcio Ms. i’ovcsque de Sainct-Malo de ses ofTrcs. on l’ostat où je suis, la mort est plus souvent devant mes veux (juo la forlurio. Je songe à bien mourir, et non pas à nio faire plus riclie ».

En mars 1638, Mainard priait l-"lotto de lui « procurer une place auprès de quelque grand ecclésiastique » ; en avril suivant, il lui écrit que l’évéque de Saint-.Maio, chargé de missions diplomatiques. « est extrêmement bien dans l’esprit de Ferrayns ». Comme ce prélat aime les vers. Flotte devrait lui montrer ceux de Mainard (1. CWVI et CXWVIII). On voit que Flotte servit avec tant d’habileté les intérêts de son ami que le diplomate PliiMppe de llarlay, évèque de Saint-Malo, finit par lui proposer un emploi pour Mainard. — Cette missive est antérieure à iGU quaixl Mainard s’aj)prèle à partir pour Paris (1. 339-ClAVl).

287 (CCL).

A Flotte. — Vers 1644.

Admiration que ses amis témoignent pour l’épigrauune à François Ier. Prière de la faire lire à Fcrragus. — Mainard envoie à Flotte les vers qu’il a composés en l’iKinneur des Chevilles du menuisier de evers.

Les Chevilles de M’Adam Hillaut. menuisier de Nevers, parurent pour la première fois en iC44. in-i". Paris ii » ; donc Mainard dut composer son compliment burlesque quelques mois avant celte date. D’autre part, à la fin de i63^, Charles de Noailles présenta à Uicheliou ré|)igramme à François I*"^ (2). La .solution du problème fort embarrassant de la chronologie de cette lettre nous est peut-être donnée en admettant qiie Mainard a ai)pliqné Pappellation de Ferrngns à Mazarin et qu’il songea à lui présenter cette épigramme, comme il le fit après la mort de Hichelieu (’i déc. i64a) pour un certain nombre de pièces dont, tout d’abord, il avait fait hommageà son illustre prédécesseur (3). Il était facile do débiter les uiémos llatterios à l’un comme à l’autre des cardinaux-ministres et la substitution de Jules à Arinnnd n’altérait ])as la mesure des vers. Notons qu’en lO’ja il aurait été dillicile aux amis de Mainard de faire lire de nouveau à Hichelieu l’épigranune à François I", à cause de la très grave maladie qui finit |)ar emporter le premier ministre, à cause aussi des préoccupations 1 complot de (iinci-Mars, etc.) qui l’absorbèrent et de son

(i) Lchèvre. liihl. ib-s rec. rollrcl., III, 154.

(a) Cf. ctiap. v $ I <lii livre I do notre cluilc sur /.<• l’oi’tf Mainard. — Cf. aussi lollros iC el a&.

(3) Ainsi los (’pipramiiios Julrs luin de l’aimable roiim… Que l’art d’AfioUon est beau… Divin homme à ijui mes rirauj-… Il faudra que mon cuisinier… ril. (’larriss., lit. fn, 7a, 84 eXtj’i sont adrossôcs daiih le nis. 8’|3 de la hilil.df Toulouse, tt. ^29, aiâ verso, luj et a3a à /Irmam/ (ftichclieu).