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Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/115

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C’est l’automne aux paupières peintes.

* * *

On dirait que l’eau pend du ciel sans se détacher.

* * *

On dirait que le ciel descend prendre à la terre sa mélancolie et les rêves tristes de ses enfants, comme le calife qui, dans les fables, se déguise en pauvre et erre la nuit dans les bazars ; et lui nous comprend peut-être, mais que saurions-nous comprendre et répondre ?

* * *

Chante le printemps avant l’oiseau comme, avant la feuille, l’oiseau chante avril et bientôt mai.