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Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/125

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laissâtes échapper quand, à travers l’étoffe, je pris dans ma main qui tremblait votre sein. C’est une caresse décisive que celle-là ; mais aussitôt vous posâtes votre main sur la mienne, non pour la retirer, mais pour l’appuyer, lui donner d’un plein consentement d’une étreinte plus forte tout votre amour dans la plus tendre chair de votre chair ;

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C’était la volupté, elle avait un visage d’une expression affreuse et cependant point d’yeux, point de nez ; de la chair et une bouche.

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Ces paupières de plomb, ces cernes de feu, ce brisement, c’était mon amour ; ces nerfs excédés, cette chair froissée, cette meurtrissure au bras, c’était mon amour, l’amour jailli du sang.

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