titude et de la correction. Ce n’est guère qu’une réimpression des index publiés en 1851 et en 1874 dans le Moniteur et dans le Journal officiel.
VIII. Enfin, nous ne devons point passer sous silence un dernier travail dont nous n’avons fait cependant qu’accessoirement usage, puisque son objet ne rentre pas dans notre cadre : c’est la Liste des écrits étrangers dont l’entrée en France a été interdite depuis le 4 septembre 1870, publiée par le ministère de l’intérieur (Direction de la sûreté générale, 4e bureau, imprimerie et librairie). — Paris, imprimerie nationale. Octobre 1876, in-4 de 62 pages.
(Nous aurons plus tard occasion, dans une étude sur les interdictions de livres étrangers, de nous servir de cet intéressant document.)
Tels sont, en y ajoutant quelques notes recueillies, par occasion, dans diverses pièces périodiques, tous les documents imprimés dont nous avons fait usage. Rappelons aussi la Note des ouvrages à supprimer dans les cabinets de lecture dont nous parlons plus amplement à la page 1377 de notre Catalogue. On voit que nous n’avons rien négligé pour que notre travail fût aussi complet que possible, et les omissions que l’on y pourra constater ne sauraient être attribuées qu’à l’insuffisance ou à l’inexactitude de ces documents que nous avons contrôlés cependant avec un soin minutieux. Enfin, pour terminer cette série d’Index français, il nous faut citer aussi divers ouvrages signalés, vers la fin de la Restauration, à la vigilance du parquet de la Seine, par la censure instituée par ordonnance royale du 24 juin 1827 et si rigoureusement exercée alors. Nous avons puisé ces indications dans un recueil périodique intéressant et curieux, mais si oublié aujourd’hui que la Bibliographie de la Presse de M. Hatin n’en fait même pas mention. Nous voulons parler de la Gazette littéraire, revue française et étrangère de la littérature, des sciences, des beaux-arts, etc., publiée à Paris, chez Paulin, in-4, paraissant tous les jeudis et dont le premier numéro porte la date du 3 décembre 1829. Nous ignorons quand cette feuille cessa de paraître, la collection que nous avons sous les yeux s’arrêtant au numéro 5 de la deuxième année, 30 décembre 1830.
Après la Révolution de Juillet, cette revue publia, sous le titre de Bibliothèque historique, une série de cinq articles insérés dans les numéros des 19, 26 août, 2, 9 et 23 septembre 1830.
Voici en quels termes s’exprime le rédacteur de ces articles qui, on ne peut que le regretter, n’ont cité qu’un nombre assez limité d’ouvrages incriminables suivant les tendances d’alors : « La révolution de 1830 a fait tomber entre nos mains un grand nombre de documents de police que nous nous proposons de porter à la connaissance du public. Parmi ces documents se trouvent placées en première ligne les analyses des livres nouveaux que M. Franchet faisait faire dans ses bureaux et qui ser-
