25. — Commerce (le) des femmes dangereux pour les ecclésiastiques. Cologne, 1713. In-12.
Ouvrage anonyme de Tabbé Drouet de Maupertuy. L’auteur le fit retirer de la
vente et détruire, après en avoir distribué sept ou huit exemplaires seulement
à des personnes de distinction. — C’est sur un de ces exemplaires que, suivant
Barbier, on aurait réimprimé ce livre sous ce titre : le Commerce dangereux
entre les deux sexes y traité moral et historique, Bruxelles (Lyon), 171 5. In-12
de III f.-4o6 p. et 3 f. de tables.
26. — Conservateur (le) décadaire des principes républicains et de la morale politique. Paris, Ruault, an IL i3 numéros, du 20 floréal au 20 fructidor an II, formant 2 vol. in-8 » de 408 et 468 p.
Journal rare, que Deschiens paraît avoir confondu avec le Conservateur
littéraire, et dont l’auteur est Rousselin, plus connu sous le nom de chevalier
de Saint-Albin, — Forcé par les événements de cesser la publication de son
journal et menacé de poursuites en raison de ce qu’il en avait déjà fait paraître,
Rousselin fit détruire tout ce qui lui restait et tout ce qu’il put ravoir des
exemplaires du Conservateur.
27. — Constantin et la primitive Église, ou le Fanatisme politique, par Ed.-Jos. Villetard. Paris, 1806. In-8° de 2 ff.-83 p.
On a prétendu que cette pièce n’a été tirée qu’à deux exemplaires ; c’est
fort douteux, M. Beuchot en ayant vu deux chez M. de Soleinne ; ce qui est
plus vraisemblable, c’est que l’auteur ayant, pour des motifs politiques, paraît-il,
fait détruire le très petit nombre d’exemplaires qui existaient de sa pièce, en
aura réservé deux. — Constantin n’est du reste autre chose que la reproduction, avec quelques changements, d’une tragédie que Villetard avait publiée,
peu de temps auparavant, sous ce titre : le IV^ siècle^ ou Hercule Maximien.
Paris, Fournier, 1806. In-80, tirée, dit-on, à quinze exemplaires.
28. — La Couronne de bleuets, par Arsène Houssaye ; précédée d’Une moralité,
par Théophile Gautier. Paris, Souverain, i836. In-8°, orné d’une vignette
à l’eau-forte.
29. — Le Serpent sous l’herbe, par Arsène Houssaye. Paris, Désessart, 1838. vol. in-8°.
30. — De Profundis, par Alfred Mousse (pseudonyme de M. A. Houssaye.) Paris, Lecointe et Pougin, 1834. In-8°, frontispice.
Dans son intéressant article sur les livres détruits par leurs auteurs, M. » Maurice Tourneux fait remarquer que les romanciers ne se sont pas montrés moins sévères que les poètes à l’égard de leurs œuvres. C’est ainsi que M. Arsène Houssaye aurait fait supprimer peu à peu les éditions des trois ou