Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/102

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de cinquante volumes excellents ; Goncourt même, qui commence à peine à sortir de l’ombre, ont été tenus en dehors du succès ; sur un mot d’ordre, la presse juive a fait le silence autour de lui. Dans le cas où la chose est possible, où l’écrivain ennemi n’a pas déjà une notoriété qui le protège, on lui tend simplement un piège dans un quartier où un commissaire juif est de service, et le tour est joué.


V


On ne poursuit plus les Juifs sous le gouvernement actuel que quand il est absolument impossible de faire autrement.

De cette impunité presque complète des Juifs les preuves s’accumulent chaque jour sous nos yeux.

En 1882, une femme, une Smyrniote, est arrêtée dans un grand magasin en flagrant délit de vol. Cette femme se trouve être la belle-sœur d’un acteur d’origine grecque, qui lui-même a épousé une comédienne juive qui fatigue Paris du bruit de ses réclames. Parente de Juive, il suffit : on déclare que la voleuse est atteinte de cleftomanie, peut-être parce qu’elle venait du pays des Klephtes.

Sarah Bernhardt, indignée par un livre de Marie Colombier, envahit avec trois compagnons l’appartement de sa rivale, armée d’une cravache qui était, comme dit Wolff, « le présent d’un illustre guerrier ». Elle brise tout sur son passage. Il y a manifestement violation de domicile. A-t-on poursuivi ?

Pour ne citer que des faits tout récents, n’avons-nous pas vu deux Juifs de Mayence, les frères Bloch, s’établir en 1882, rue d’Aboukir, se faire livrer des marchandises de toute sorte, et s’enfuir en septembre 1883, à la