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Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/113

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îl se convertit à l’opportunisme, et se met, sous la conduite d’un Barnum qui dirige les tournées, à aller de ville en ville prêcher le divorce. Aujourd’hui, il est associé avec Philippart pour l’exploitation des alcools chimiquement purs, et, se trouvant suffisamment renté, prébendé et gavé, en politique il se tourne vers le prince Jérôme Napoléon[1].

Même arrivé, le Juif reste toujours, par quelque point, mercantile, faiseur de boniments, truqueur. Naquet ne se contente pas de bouleverser la société : il invente une pommade pour faire briller les cheveux, qu’il a fait dresser sur les têtes.

« J’ai réussi, dit-il, à composer un produit à base de bismuth et d’hyposulfite de soude, qui colore les cheveux et la barbe, sans exposer au moindre danger ceux qui voudraient en faire usage. »

Cette vie baroque en apparence, et qui assurément ne ressemble guère à la vie des hommes publics d’autrefois, a cependant son unité : chimiste, conférencier, député, sénateur, faiseur d’affaires, Naquet n’en reste pas moins le Rempart d’Israël.

Le divorce, le Guittin, est une idée absolument juive. Un seul orateur catholique a osé le déclarer : c’est Mgr Freppel ; dans la séance du 19 juillet 1884, il s’est écrié : « Le mouvement qui va aboutir à la loi du

    toutes les personnes qui désirent connaître à fond les opinions philosophiques du célèbre promoteur du divorce en France. Ce livre n’a jamais eu son pareil dans ce genre d’idées ; il est d’une hardiesse et d’une logique inouïes. M. Naquet y développe le communisme dans le mariage et dans la famille, et y défend des idées qu’il n’a jamais osé porter à la tribune française… »

  1. « Je ne dis pas que le prince Napoléon soit facile à faire avaler par tous les républicains ; mais, s’il faut en venir là, à la guerre comme à la guerre ! Tout plutôt que la monarchie. » — Ainsi parle Naquet.