Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/147

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Montaigne et Dumas fils, tous deux d’origine juive par leur mère, sont les deux seuls écrivains français vraiment dignes de ce nom qu’ait produits la race d’Israël fécondée par le mélange de sang chrétien. Sans établir un rapprochement qui serait forcé entre la moquerie souriante et légère du premier et la raillerie âpre du second, il est permis de constater que tous deux ont été des destructeurs ; tous deux, sous des formes diverses, ont mis en relief les vices et les ridicules de l’humanité, sans lui proposer aucun idéal supérieur à atteindre ; tous deux ont été des rieurs et des tristes, des désillusionnés et des désillusionneurs.

Pour Dumas, particulièrement, l’influence exercée par la race constitue comme une diminution du patrimoine intellectuel de notre pays. Nul contemporain n’a été plus préoccupé des questions religieuses ; nul n’a pénétré plus avant dans certaines profondeurs de l’être humain. Éclairée par la Vérité, cette intelligence si ferme, si virile, aurait pu rendre d’immenses services. Lui-même semble avoir eu comme l’intuition de ce qu’il perdait et de ce qu’il faisait perdre aux autres en ne croyant pas ; il n’a obéi à aucune ambition basse, à

    vants, les défendirent, leur permirent de fonder un durable établissement.
      Notons, en passant, le côté vil de la race, qui rend toujours la mal pour le bien. Sous la Terreur, dans une fête de la Raison, les Juifs de Bordeaux organisèrent une parodie sacrilège dans le genre de celles d’aujourd’hui : la Papauté, qui dans tous les pays du monde avait pris la défense des Juifs, était traînée dans la boue ; un Juif d’une taille colossale marchait à la tête du cortège en vomissant des obscénités.
      Au moment de l’exécution des décrets, toute la canaille juive de Bordeaux insulta dans la rue les religieux qu’on venait de chasser de chez eux.