Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/149

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La persistance, la vitalité opiniâtre de ce judaïsme que rien n’entame, sur lequel le temps glisse, et qui se maintient de père en fils dans l’intimité de la maison, est à coup sûr un des phénomènes les plus curieux pour l’observateur.

Parmi les innombrables Juifs étrangers qui se sont faufilés en France à la suite de la grande poussée de 1789, beaucoup se sont installés sans tambour ni trompette, et ont vécu de la vie de tout le monde. Soudain l’occasion s’est présentée : la vieille haine contre le christianisme, assoupie chez les pères, s’est réveillée chez les enfants, qui, travestis en libres penseurs, se sont mis à insulter les prêtres, à briser les portes des sanctuaires, à jeter bas les croix.

A Bordeaux, comme ailleurs, le développement du mal judaïque suivit son cours psychologique, l’évolution qu’il a partout, sous tous les climats, à toutes les époques, sans aucune exception.

Avec leur aplomb ordinaire, ils allaient toujours de l’avant. Pour rehausser l’éclat de leurs enterrements, ils se faisaient escorter par les chevaliers du Guet et les sergents.

Nous avons vu les mêmes faits se reproduire dans un ordre identique. Sous prétexte qu’un officier de service s’était conformé au texte strict du règlement et avait refusé de suivre l’enterrement civil de Félicien David, la franc-maçonnerie juive poussa des hauts cris et s’écria : « La libre pensée, cette chose sublime, qu’en faites-vous ? » C’est la première étape. Lorsqu’il s’agit de conduire Gambetta au Père-Lachaise, la franc-maçonnerie oblige des magistrats, des officiers à suivre un enterrement qui soulève l’indignation de tous les honnêtes gens. C’est la seconde étape. Dans quelque temps on empêchera les magistrats, les offi-