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Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/196

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Regardez vers le quartier où l’on travaille : le Juif Germain Sée démoralise la génération qui grandit, en enseignant le matérialisme à la jeunesse. Tournez-vous vers les endroits où l’on s’amuse, et, sous les palmiers en zinc de Mabille, vous apercevrez le Juif Albert Wolff, causant familièrement avec le colonel Dupin et se faisant expliquer, par l’ancien chef des guerrilleros au Mexique, les côtés faibles de l’armée française.

Entrez aux Tuileries : c’est Adrien Marx qui occupe l’emploi de Racine et qui est historiographe de France ; c’est Jules Cohen qui dirige la musique de la chapelle ; c’est Waldteufel qui conduit l’orchestre des bals de la Cour.

Pénétrez dans la retraite sacrée dont nul, pas même l’empereur, ne franchit le seuil : vous y verrez une femme agenouillée devant un prêtre, et lui confiant ses anxiétés de souveraine et de mère à propos de la guerre qui se prépare. Ce prêtre est le Juif allemand Jean-Marie Bauer. Jamais, depuis Cagliostro, l’interlopisme juif, qui produit cependant de si curieuses figures, n’a produit un type aussi complet, aussi digne d’intéresser l’écrivain qui, plus tard, s’efforcera de peindre notre siècle étrange.

Un beau matin, ce converti suspect arrive dans cette France dont le clergé, par la hauteur de son esprit, la profondeur de sa science, la dignité de sa vie, est l’admiration du monde entier. Il se met en tête de supplanter le vénérable abbé Deguerry, aumônier de l’impératrice depuis de longues années, d’occuper ce poste de confiance de préférence à tous les prêtres du pays, et il réussit…

Parvient-il à son but à force d’hypocrisie, en affichant d’apparentes vertus ? Nullement : sa devise à lui,