Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/36

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tême. Dites que vous êtes Juifs de cœur, et que, si vous aviez été à Jérusalem il y a dix-huit cents ans, vous auriez demandé la mort du Christ…

Sans doute on peut reprocher aux députés conservateurs de manquer un peu de résolution et d’énergie ; mais il convient de dire, qu’à part deux ou trois faiseurs d’affaires, qui passent tantôt dans un camp, tantôt dans un autre, au mieux de leurs intérêts, la droite serait unanime à repousser ce marché sacrilège.

Les choses restent donc en l’état. En se ralliant franchement à la République, en renonçant à toute affirmation monarchique, ainsi que le proposait Raoul Duval, la droite aurait-elle pu se faire une place dans le gouvernement ? C’est possible ; mais, en tout cas, il aurait été nécessaire de parler franchement — ce que les hommes de la droite ne savent pas faire. Il n’est pas encore démontré, d’ailleurs, que l’accord eût pu se conclure.

Il ne faut pas oublier, en effet, que les députés de la gauche ne sont pas libres non plus : ils sont les instruments de la Franc-Maçonnerie, ils appartiennent aux Loges, et les Loges appartiennent aux Juifs.

Si la droite avait voulu négocier, elle aurait dû d’abord commencer par combattre, reconnaître au moins la place, se rendre compte de ce fait que la Maçonnerie est tout entière entre les mains des Juifs, puisque le Conseil Suprême, qui dirige tout,