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CHAPITRE QUATRIÈME


Les fêtes de charité. — La loterie des Arts décoratifs. — Hecht et ses Courbet, Reinach et ses Franz Hals. — Les scandales aux courses. — Cercles et tripots. — M. Leconte et le Cercle du Parlement. — Les fournitures militaires.


I


Les Juifs ont trouvé moyen de se créer une réputation de bienfaisance en nous amenant à secourir nous-mêmes les misères des leurs. Il y a là un trait de race véritablement exquis et qui désarme.

Les catastrophes qui se sont produites dans le monde depuis quelques années, ont presque toutes frappé sur les Juifs.

La pensée de venir en aide aux victimes était louable, mais celle de faire sortir l’argent nécessaire à cette bonne œuvre, de la bourse des Chrétiens, était fine.

C’est Arthur Meyer qu’on charge d’organiser ces mystifications. Il guette les sinistres comme les marins de l’île de Batz guettaient autrefois les naufrages, et, dès qu’un malheur apparaît, il le confisque à son profit.

Les fêtes de charité sont une des manifestations de la vie mondaine que, plus tard, les historiens de mœurs étudieront avec le plus d’utilité. Elles ont joué un rôle important, et se sont multipliées depuis quel-