Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/52

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cains nous a coûté plus cher que l’invasion allemande.

A quoi ont servi ces sommes fabuleuses ? A rien. Cet argent est passé, comme on dit aux champs, « en fiente d’oiseau. »

Quel est le Français travailleur et honnête qui puisse se lever et dire : « Ce gigantesque déplacement monétaire m’a été utile, à moi ? » Quel est l’ouvrier, le facteur rural, le petit employé, qui osât m’écrire, en signant de son nom : « On a emprunté des sommes folles, mais du moins on a consacré une partie de cet argent à améliorer mon sort ? »

Ce remuement d'or n’a profité qu’aux Juifs ; et la meilleure preuve c’est que, si le facteur rural et le petit employé se trouvent toujours dans la même situation, si l’ouvrier mourant de faim frappe en vain à la porte d’usines qui se ferment partout, les Juifs que nous avons vus arriver en 1871 et en 1872, traînant la savate et vivant du commerce des lorgnettes, ont aujourd’hui les plus beaux hôtels de Paris et les

    en sont arrivés à avoir un déficit de 700 millions sur le budget de 1886.

    1869. — Dépenses de toutes sortes 1.870 millions.
    Excédent des recettes sur les dépenses. 63 millions.
    1876. — (Toutes les dettes de la guerre sont payées).
    Le budget des dépenses est fixé à
    2.600 millions.
    Excédent des recettes 89 millions.
    1886. — Les divers budgets des dépenses s’élèvent à 3.600 millions.
    Excédent des dépenses sur les recettes. 700 millions.