Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/57

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sous sur laquelle vous comptiez pour solder vos impôts, nourrir votre famille, améliorer vos terres, faire honneur enfin à vos affaires ; cette pièce de cent sous de surtaxe qui vous appartenait depuis longtemps à titre de restitution, eh bien ! c’est le Juif qui la happe au passage.

« Ah ! cet oiseau de proie est supérieurement habile et adroit ! Il joue à la Bourse le fruit de vos labeurs, il accapare à terme vos blés disponibles ; il fait la baisse, selon son intérêt, et, comme son intérêt du moment était à la baisse, il vous a précipité les cours du blé de 4 francs le quintal, juste à l’heure ou vous auriez eu besoin de vendre et de payer.

« Cet effondrement des cours est une calamité pour vous ; rien ne le faisait prévoir, rien ne le motivait, sinon les petites affaires, le petit métier de la Juiverie amie et protectrice de M. Ferry, de cette même République que ce Monsieur déclarait être avant tout la République des paysans,

« Vous commencez, n’est-ce pas, à comprendre dans quel sens ?

« Et dire que ce n’est là encore que le commencement, et que les gros financiers qui vous portent tant d’intérêt, se préparent à vous doter d’une jolie petite machine aspirante que l’on appellera le Crédit de l’Agriculture ! » Si l’Angleterre se déclare contre nous[1], si l’es-

  1. Toutes ces éventualités que la presse juive, qui a pour mot d’ordre de nous laisser dans l’ignorance absolue, ne discute jamais, sont envisagées chaque jour par les journaux étrangers.
      A la date du 30 novembre dernier, la Presse de Vienne commentait longuement la nouvelle de la Gazette de Cologne, relative à l’action commune de la flotte anglaise et de celles des trois puissances alliées dans un but défensif.
      Le journal suppose que la flotte anglaise aurait pour tâche de défendre l’Italie contre la flotte française, et de soutenir l’Allemagne en cas d’une guerre avec la France ou la Russie.
      Le Weiner Tagblatt attribue les négociations entamées,