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Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/59

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étions hors d’état de lutter avec l’Italie dans la Méditerranée : la flotte italienne nous était supérieure. Nous avions en tout quatre cuirassés à opposer aux huit cuirassés italiens. Nos côtes n’étaient pas fortifiées, nos grands arsenaux pouvaient être enlevés d’un coup de main…

— Trois milliards sept cents millions !

— Oui, Monsieur.

— Qu’est-ce qu’ils peuvent faire de tout cet argent-là ?

— Je l’ignore, mais je pense que tout n’est pas perdu. Tous les anciens ministres sont à leur aise…


La passivité avec laquelle la France, qui commence cependant à en avoir assez, a supporté toutes ces dilapidations, toutes ces trahisons, est évidemment chez une nation un signe inquiétant d’imbécillité sénile.

N’est-ce pas une nécessité que de réagir par des vérités brutales contre l’universel, le perpétuel mensonge qui fait le fond de la vie actuelle ?

Mentir pour calomnier le prêtre semble tout naturel à cette presse servile, qui n’a que des adulations pour les Juifs qui possèdent des milliards, et réserve ses injures pour l’humble desservant à 900 francs.

Chose bizarre ! cette calomnie n’indigne que médiocrement l’opinion. Les impies eux-mêmes ont une si haute conception de la grandeur du prêtre