Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/91

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triomphe momentané du Juif doive s’incarner dans le Juif complet, dans le vrai Juif, dans le Juif le plus rampant, le plus longtemps honni, au détriment du Juif déjà décrassé, poli, civilisé, humanisé.

Il ne faudrait pas d’ailleurs attacher plus d’importance qu’il ne convient à ces divisions. Portugais ou Allemands, tous, en dehors de dissentiments passagers, se tiennent étroitement unis contre l’étranger, le chrétien.


II


L’armée juive a donc à sa disposition trois corps d’armée :

Les vrais Juifs, les Juifs notoires, comme les appellent les Archives, qui vénèrent officiellement Abraham et Jacob, et qui se contentent de réclamer la possibilité de faire leur fortune en restant fidèles à leur Dieu ;

Les Juifs déguisés en libres penseurs (type Gambetta, Dreyfus, Raynal), qui mettent leur qualité de Juif dans leur poche, et persécutent les chrétiens au nom des glorieux principes de la tolérance et des droits sacrés de la liberté ;

Les Juifs conservateurs, qui, chrétiens d’apparence, unis aux deux précédents par les liens les plus étroits, livrent à leurs camarades les secrets qui peuvent leur servir.

Dans ces conditions, l’incroyable succès du Juif, quelque invraisemblable qu’il paraisse ; la façon inouïe dont il pullule, peuvent s’expliquer aisément.

La force du Juif, c’est la solidarité. Tous les Juifs sont solidaires les uns des autres, comme le proclame l’Alliance israélite, qui a pris pour emblème deux