Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/99

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Le Juif Gustave Klootz, dont les parents ou les homonymes avaient, je crois, éprouvé des désagréments judiciaires à Paris vers 1869, trahit le général Hicks, qui est égorgé avec ses troupes par les soldats du mahdi : Klootz reçoit une forte somme d’argent, et il est nommé général.

Kraszewski se confie au Juif Adler, qui le vend à la Prusse ; et le vieux poète polonais est jeté dans une forteresse.

Devant ces faits, qu’il serait facile de multiplier à l’infini, il est visible qu’il s’agit, non d’un cas isolé, qui ne prouve rien contre une collectivité, mais d’une vocation spéciale à une race.

Pour les Juifs, cela constitue-t-il de l’espionnage ou de la trahison ? En aucune façon. Ils ne trahissent pas une patrie qu’ils n’ont pas ; ils font des affaires, de la diplomatie, de la politique : voilà tout.

Les vrais traîtres à leur pays sont les natifs qui laissent des étrangers mettre le nez dans ce qui ne les regarde pas. Les ministres républicains qui, non contents de nommer officier de la Légion d’honneur Oppert de Blowitz, Allemand de naissance et Anglais d’occasion, le prennent pour confident, lui livrent le secret de nos arsenaux, sont dignes de tous les mépris. Mais de quel droit empêcheriez-vous ce Juif oscillant entre deux patries de favoriser de ses renseignements celle des deux qui paye le mieux ?

Le mal que font les Juifs, mal épouvantable, insondable, inconnu, rentre dans la catégorie des crimes commis au nom de la raison d’État. Assassiner, ruiner, dépouiller le chrétien, constitue pour eux un acte agréable à Dieu.

Aujourd’hui que la franc-maçonnerie a pris possession de la préfecture de police, on met tous les crimes