Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/141

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ce qu’elle disait aux filles qui s’acharnaient après leur proie : « Nous ne connaissons pas de tels métiers allez débattre vos vilaines affaires loin du prétoire. » Désormais elle prendra le parti du voleur et lui prêtera main-forte pour mettre tout nu le volé qui aurait conservé sa chemise[1].

Je sais bien que l’abrogation de l’article 1965, a pour elle des autorités considérables : Elle est approuvée par M. Dollfuss, qui dit le Gaulois[2], « a une tête sui generis, » par M. de Verneuil, successeur de M. Moreau, « très brun de peau, avec une raie bien faite au milieu de la tête, » par M. Alfassa, « un gentleman à l’œil bleu et à la moustache blonde sont la parole garde un léger accent exotique il n’en est pas moins de la plus élémentaire probité de n’acheter que

  1. En toute question le Juif est guidé par la pensée exclusive d’être utile aux siens. Voyez ce qui se passe pour les livrets d’ouvriers. L’industrie française, ruinée par la concurrence étrangère, pousse un long gémissement. Nos ouvriers français ne trouvent plus de travail, car 800,000 ouvriers allemands, 500,000 ouvriers italiens leur font à eux aussi une concurrence terrible, nos chefs d’industrie se voient dépouillés, non seulement de leurs procédés, mais même de leurs marques de fabrique par des gens qu’ils ont accueillis et employés chez eux.
    Que fait le juif Edouard Millaud ? Ce faux cosmopolite qui, au fond, n’est préoccupé que des intérêts de sa race, n’a qu’un désir, celui de rendre l’invasion plus facile pour les Juifs étrangers ; dans la séance du Sénat, du 19 juin 1888, il demande la suppression de ce livret qui est une garantie pour l’ouvrier français comme pour le patron, qui permet à tout directeur d’établissement de se rendre compte de la nationalité, de l’origine, des antécédents du travailleur qu’il va admettre chez lui, initier aux secrets de ses travaux et de ses affaires.
  2. Gaulois du 10 juillet 1884.