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Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/256

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c’est un forain, quelque chose comme le circulator antique.

L’admission de cette espèce d’hommes dans une société politique ne peut être que très dangereuse, on peut les comparer à des guêpes[1] qui ne s’introduisent dans les ruches que pour tuer les abeilles, leur ouvrir le ventre et en tirer le miel qui est dans leurs entrailles. Tels sont les juifs auxquels il est impossible de supposer les qualités de citoyen que l’on doit certainement trouver dans tous les sujets des sociétés politiques.

De l’espèce d’homme dont il s’agit aujourd’hui, aucun n’a été élevé dans les principes d’une autorité légitime. Ils croient même que toute autorité est une usurpation sur eux, ils ne font de vœu que pour parvenir à un Empire universel, ils regardent tous les biens comme leur appartenant et les sujets de tous les États comme leur ayant enlevé leurs possessions.

Il arrive souvent qu’en voulant s’élever au-dessus des préjugés, on abandonne les véritables principes. Une certaine philosophie de nos jours veut justifier les juifs des traitements qu’ils ont éprouvés de la part de tous les souverains de l’Europe. Il faut ou regarder les juifs comme coupables, ou paraître reprocher aux souverains, aux prédécesseurs même de Sa Majesté, une cruauté digne des siècles les plus barbares.

Ces marchands du XVIIIe siècle qui sont moins sots que nos boutiquiers d’aujourd’hui, qui consentent à se laisser chasser de chez eux pour faire place à des envahisseurs, Indiquent en des termes dignes de Toussenel, ce don d’agrégation qu’ont les Juifs qui s’attirent entre eux et se coalisent contre ceux qui leur ont donné l’hospitalité. Ce qu’ils écrivent, à propos des fortunes faites honnêtement par le travail, est en quelque sorte comme le testament des vieux commerçants parisiens si probes, si consciencieux,

  1. C’est l’idée que les Allemands expriment d’une façon plus pittoresque encore en appelant le sémitisme l’Araignée d’or juive, die judische goldspinne.