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Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/30

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la france juive

langue ni par la race ; mais le gouvernement de Rome, par une longue possession et par une civilisation supérieure, les a fait parler latin, et malgré la diversité primordiale, il n’est plus possible de les séparer des Italiens et des Gaulois dont ils sont devenus frères par l’éducation.

Toutes les nations de l’Europe, on le voit, se rattachent donc par les liens les plus étroits à la race aryenne d’où sont sorties toutes les grandes civilisations.

Les Sémites, représentés par des familles diverses : la famille araméenne, la famille hébraïque et la famille arabe, semblent être originairement partis des plaines de la Mésopotamie.

Sans doute Tyr, Sidon, Carthage atteignirent à un moment un haut degré de prospérité commerciale ; l’empire arabe, plus tard, eut une splendeur passagère, mais rien, dans ces établissements éphémères, ne ressemble à ces civilisations fécondes et durables de la Grèce et de Rome, à l’admirable société chrétienne du moyen âge.

La race aryenne ou indo-européenne possède seule la notion de la justice, le sentiment de la liberté, la conception du Beau.

Les civilisations sémitiques si éclatantes qu’elles paraissent, dit très bien M. Gellion-Danglar[1], ne sont que de vaines images, des parodies plus ou moins grossières, des décors de carton peint que certaines gens ont la complaisance de prendre pour des œuvres de marbre et de bronze. Dans ces sociétés artificielles le caprice et le bon plaisir sont tout et sont seulement couverts du nom prostitué de la justice qui n’est rien. Le bizarre, le monstrueux y tiennent la place du beau et la profusion a banni de l’art le goût et la décence. Le Sémite n’est point fait pour la civilisation et pour l’état sédentaire. Au désert, sous la tente, il a sa beauté, sa grandeur propre ; il suit sa voie ; il forme harmonie avec le reste de

  1. Les Sémites et le Sémitisme.