Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/383

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frances par leur presse menteuse, ils videront de nouveau leurs ateliers sur la place publique, ils lanceront contre le palais leurs serfs inoccupés, et pour endormir la fureur de ce peuple, après qu’ils l’auront déchaînée, ils lui jetteront à dévorer une royauté de plus. Je sais que de rudes éventualités nous attendent, mais il n’y a déjà plus à reculer devant les dangers de la guerre, car les dangers de la paix sont plus imminents encore… Il faut que, sans plus tarder, la royauté d’aujourd’hui reprenne le peuple aux Juifs, sinon ce gouvernement périra par ses Juifs.

Le comte de Paris connaissait-il ces nobles paroles lorsqu’il y a quelque temps encore, il s’asseyait avec sa famille à la table de Rothschild, lorsque sa fille faisait ses premiers pas dans le monde à Ferrières ? Quel début pour une fille de France !